On n'arrête jamais d'apprendre. Je viens d'être certifié en Leadership Network Diagnostic, développé par Phil Willburn et le Dr. Kristin Cullen-Lester. En voici quelques points-clés.
Les dirigeants qui disposent d'un réseau efficace sont informés plus tôt, saisissent plus d'opportunités, sont susceptibles de faire partie des 20 % les plus performants, sont promus plus rapidement et ont plus d'influence. Les personnes qui disposent d'un bon réseau ont de 36 à 42 % plus de chances de recevoir les meilleures évaluations de performance, de 43 à 72 % plus de chances d'être promues et de 42 à 74 % plus de chances d'être fidélisées par l'entreprise.
Quelles sont donc les quatre caractéristiques d'un réseau efficace ?
Ils doivent être:
Ouverts : combien de personnes dans votre réseau ne se connaissent pas ?
Divers : vous vous connectez au-delà des frontières verticales (entre les niveaux hiérarchiques), horizontales ( à travers les fonctions et l'entreprise), des parties prenantes (au-delà de votre entreprise), démographiques (à travers différents groupes tels que le sexe ou la nationalité), géographiques (à travers les régions et les localités).
Profonds : un niveau de confiance, de réciprocité et de fréquence des interactions qui vous permet de poser des questions, de prendre contact ou de faire une requête.
Riches en ressources : huit types de ressources vous soutiennent professionnellement et personnellement, aujourd'hui et dans le futur.
Combien de personnes doivent faire partie de votre réseau ?
Il s'agit d'une question cruciale, car il faut du temps pour entretenir un réseau efficace.
Réseau actif (avec au moins une connexion au cours des six derniers mois) et liens solides : entre 10 et 15 personnes.
Réseau actif avec des liens faibles (par exemple, les personnes que vous suivez activement sur les médias sociaux) : 50 maximum.
Réseau dormant (aucune connexion au cours des six derniers mois) avec des liens forts : une ancienne connexion active qui peut être réactivée à tout moment et reprendre là où elle s'était arrêtée.
Réseau dormant avec des liens faibles : les réseaux sociaux habituels.
Une nouvelle rassurante : les introvertis ont les mêmes possibilités et capacités de réseautage que les extravertis. La nature et la fréquence de leurs interactions peuvent varier, mais il existe suffisamment de modes de réseautage pour satisfaire tout le monde.
Autre élément intéressant : les femmes et les hommes sont égaux en matière de mise en réseau. À l'exception d'un point, en ce qui concerne les ressources, l'une des huit ressources essentielles, le parrainage, c'est-à-dire le fait de bénéficier de conseils et d'opportunités de carrière de la part de tiers, fonctionne mieux pour les hommes. Les femmes, en moyenne, semblent être sur-mentorées et sous-sponsorisées. Préjugé négatif ou approche différente ? Il y a là matière à recherche et à débat.
Des nouvelles recrues aux cadres experimentés, j'ai remarqué que le réseautage n'est pas toujours géré comme une priorité. En tant que professionnels, nous avons la possibilité d'aider les cadres à développer cette compétence, non seulement dans leur intérêt, mais aussi dans celui de l'entreprise. En effet, une organisation dotée de réseaux individuels de qualité supérieure est mieux équipée pour saisir les opportunités, attirer et retenir les meilleurs talents et, en fin de compte, surclasser les autres organisations en matière de performance.