L'entreprise est un facteur d'union, pas de division
- Olivier S.E. Courtois

- May 25
- 2 min read
Updated: Aug 6
La semaine dernière, j'ai eu le privilège de travailler avec près de 20 collaborateurs d'une université internationale à Doha, au Qatar. Représentant au moins 10 nationalités différentes, ce groupe diversifié, bien que le sujet était la gestion des conflits, a fait preuve d'un engagement et d'une collaboration remarquables.
Cette expérience m'a rappelé un souvenir d'il y a environ 20 ans, dans les Balkans. Des collègues de Serbie, de Croatie, du Kosovo, d'Albanie et de Bosnie travaillaient avec passion ensemble pour développer leur activité. Je n'ai pas pu m'empêcher de réfléchir à l'époque : pourquoi cette guerre en Yougoslavie ? Qu'ont-ils gagné au final ? Leurs pères se sont tiré dessus, se sont peut-être haïs, et maintenant leurs fils élaborent ensemble une stratégie marketing pour 'conquérir' le marché.
Il serait simpliste et faux de prétendre que la politique divise tandis que l'entreprise unit, et pourtant, le commerce a constamment servi de puissant catalyseur pour la communication, la collaboration et la construction collective.
Lorsque nous faisons affaire avec des personnes de cultures différentes ou que nous dirigeons des équipes multiculturelles, nous bénéficions non seulement d'une opportunité incroyable, mais nous portons également une grande responsabilité.
Un aspect crucial à garder à l'esprit est que, malgré un référentiel business commun et des pratiques partagées apprises sur le marché mondial, nous sommes tous profondément influencés par les premières années de notre vie (l'enfance et, dans une certaine mesure, l'adolescence). Lorsque vous comparez la manière dont différentes cultures abordent des éléments comme la prise de décision, la communication, le désaccord et la gestion du temps, des différences nettes apparaissent.
Un de mes participants a fait remarquer que les Belges, par exemple, se situaient souvent au milieu de la courbe de Gauss sur de nombreux indicateurs culturels. C'est une observation intéressante. Peut-être que cela explique pourquoi nous (les Belges) naviguons plus facilement les contradictions culturelles que certains de nos voisins, comme les Néerlandais, qui sont beaucoup plus "marqués" sur ces échelles. Ce n'est pas une affirmation, juste une réflexion.
Trève de digression, mon point est le suivant : en tant que leaders, nous devons être profondément conscients de notre responsabilité d'unir les gens autour d'un objectif commun.
Nous devons être conscients que, contrairement aux apparences et à ce que les gens pourraient prétendre, chaque personne autour de la table a une approche différente de ce que nous tenons pour évident et acquis, de notre propre perspective culturelle.
Et vous, quelles stratégies avez-vous trouvées les plus efficaces pour favoriser l'unité au sein d'équipes culturellement diverses ?
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