Je n'aime pas parler de ma vie privée ici, mais pour une fois, je vais faire une exception. Ma belle-mère vit ses derniers jours (semaines ?). Elle est faible, mais elle a encore toute sa tête. Très bientôt, elle sera admise dans une unité de soins intensifs pour un ultime voyage.
Ma fille aînée est revenue de Londres ce week-end pour dire adieu à sa grand-mère. Un voyage pénible. Au menu, à l'heure où j'écris, un déjeuner, puis une partie de cartes comme une autre et enfin un "à bientôt mamie" qui sonnera faux, car il voudra sans doute dire adieu.
Aussi horribles que soient ces circonstances, je ne peux m'empêcher de penser à ceux qui n'ont pas l'occasion de dire au revoir à leurs proches. Comme si les causes naturelles de la mort et de la tristesse ne suffisaient pas, l'homme peut infliger la mort, semer la haine et cultiver la vengeance.
C'est notre côté obscur. L'homo sapiens est capable des pires pensées et des pires actes. Nous pouvons même justifier le meurtre pour une plus grande cause. Quelle perversité ! Et ne nous croyons pas au-dessus de cela. Nous sommes tous animés par des émotions négatives et destructrices dans nos moments les plus sombres.
En tant que dirigeants, nous avons le devoir de cultiver le bon côté de l'être humain. Nous pouvons exercer une influence par notre exemple, notre pondération, et en semant les graines de l'amour, du respect et de la réconciliation. C'est ce que nous appelons des comportements inclusifs.
Veillons à ne pas prendre parti dans les conflits comme s'il s'agissait de simples matchs de football. Restons exemplaires en toutes circonstances et rappelons-nous que l'on peut vite déraper par omission, lâcheté, sectarisme, peur ou ego démesuré.
Rien n'est plus précieux que le respect, l'amour et la vie. Même dans les affaires. Sinon, à quoi bon ! Soyons vigilants. Jusqu'à notre dernier souffle !
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