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Writer's pictureOlivier S.E. Courtois

Et si la clé d'une haute performance durable était d'accepter un paradoxe du leadership ?

Je rencontre souvent des leaders et leurs équipes, et j'observe une dichotomie. Le "pouvoir" du leader, sa crédibilité, est basé sur sa capacité à demander plus. Les "gagnants" demandent plus et atteignent leurs objectifs, les "perdants" se contentent de moins.


En soi, pourquoi pas. Aucun corps social n'est statique, et s'il ne se développe pas, il régresse. C'est une loi immuable de la nature qui s'applique également aux organisations. Et c'est le rôle des leaders de pousser l'organisation à se dépasser, d'encourager les employés à se surpasser.


Le principal problème est que de nombreux dirigeants ont du mal à accepter que l'on puisse être insatisfait du statu quo et en même temps heureux du résultat actuel. Paradoxe ! Apprécier le résultat actuel est essentiel. Il s'agit de faire une pause et de reconnaître la valeur du travail effectué, les efforts des collaborateurs. Elle permet de se rassurer dans un environnement en constante évolution. Cette posture est essentielle pour faire grandir les équipes et mettre l'organisation sur la voie de l'amélioration continue.


Cet "arrêt sur image" n'est pas contraire au besoin de croissance, d'amélioration et de correction. Elle en est la force motrice. Malheureusement, sous la pression, de nombreux dirigeants l'oublient et leur leadership se réduit à une course effrénée, à une critique négative constante, voire aggressive. Le résultat est souvent contre-productif. Il faut payer le prix fort pour que les employés s'accrochent le plus longtemps possible. Cela a un coût social et économique indéniable.


Qu'en est-il de votre organisation, de vos dirigeants ?





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