Après un break bien mérité, nous voici au seuil du dernier trimestre de l’année … Q4 … Trois mois - en réalité deux mois et demi si on décompte la période des vacances de fin d’année - pour terminer en pole position sur la ligne d’arrivée.
C’est une période pleine d’excitation, de passion et souvent aussi de stress. Les bonnes résolutions en matière de leadership sont parfois sacrifiées sur l’autel des résultats (manquants) et de la performance. Les visions les plus stratégiques s’estompent devant les urgences opérationnelles de la dernière ligne droite. A titre personnel, il me reste une dizaine de voyages à effectuer d’ici décembre avant de pouvoir me poser et réfléchir à l’année qui vient. L’heure n’est pas propice à la prise de recul et aux interactions non urgentes.
Et pourtant, il est essentiel de garder le cap en matière de leadership. Voici donc un petit pense-bête à garder à l’œil :
1 - N’oublions pas de (nous) rappeler la vision et la mission qui inspirent nos stratégies et doivent guider nos actions. On ne communique jamais assez sur ce point. Et c’est particulièrement approprié en cette période d’exécution.
2- Ne faillissions pas à notre rôle de motivateur d’équipes. L’atteinte des objectifs est une obligation mais cela doit aussi rester un plaisir, un jeu. Gardons la dimension ‘ludique’ de nos efforts et partageons là ! Restons vigilants sur le niveau d’engagement et de stress de nos collaborateurs.
3- Rappelons-nous que les drivers principaux de nos équipes sont émotionnels … joie, fierté, honte, colère, peur … Sous la pression de la dernière ligne droite, les émotions sont exacerbées. Sachons contrôler les nôtres, et reconnaître celles de nos collaborateurs. Prenons le temps de coacher, d’écouter, cultivons la patience dans ce climat d’urgence.
4 – Restons authentiques. Rien n’est plus démotivant qu’un leader qui feint l’enthousiasme ou l’optimisme quand les choses sont difficiles. Ou un leader qui se la raconte. Nous sommes beaucoup plus crédibles et engageants quand nous reconnaissons les réalités difficiles à voix haute, sans sombrer pour autant dans un pessimisme inapproprié. Sachons communiquer clairement, sincèrement avec engagement mais sans fausseté.
5 – En cette fin d’année, le courage est plus que jamais de mise. Ayons le courage de maintenir le cap et de communiquer avec empathie mais fermeté quand c’est nécessaire. Ayons aussi le courage d’admettre nos erreurs, donnons un feedback sincère aux équipes mais s’il est négatif, mais gardons à l’esprit la finalité des efforts.
Dans cette course effrénée, gardons l’équilibre entre notre propre énergie, nos besoins, notre propre personnalité (le MOI), la motivation des équipes (le NOUS) et la focalisation sur les objectifs stratégiques, les résultats et la vision (le CA) !
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